Méthodologie du Plan de Mobilité (PDM) ou Plan de Déplacement d'Entreprise

Notre méthodologie du Plan de Mobilité (PDM) se veut avant toute chose pragmatique.

La première étape consiste à définir les contours du projet : nous posons avec l’entreprise la question du périmètre du plan : s’agit-il seulement de réaliser quelques ajustements pour être conforme aux obligations ou s’agit-il d’une refonte complète des mobilités (méthodes de travail, gestion de la flotte…) ? Dans tous les cas, il faut prévoir un pilotage clair du projet, avec un référent au sein de l’entreprise et éventuellement d’autres dans les sites secondaires.

La seconde étape de la méthodologie est l’établissement des pratiques actuelles : il est nécessaire de réaliser une géolocalisation des trajets, en privilégiant une approche collaborative avec les parties prenantes. Dans un premier temps les bases documentaires de l’entreprise sont suffisantes. Cette étape concerne aussi bien les trajets domicile-travail qui peuvent inclure ceux des visiteurs et des fournisseurs, des sous-traitants que les trajets professionnels.

La troisième étape est la phase de préconisation des solutions. Dans tous les cas, elles doivent être concrètes afin de se donner des objectifs faciles à atteindre pour faire évoluer pas à pas les mentalités des salariés et de l’encadrement. Le caractère pluriannuel du Plan de Mobilité sur une période de trois ans permet de répartir les efforts. L’important est ne pas forcer les salariés à changer leurs pratiques, mais de les convaincre du bien-fondé des solutions préconisées : covoiturage, autopartage, télétravail, vélos électriques…

La quatrième étape de la méthodologie est la mise en œuvre des nouvelles mobilités. C’est un exercice que nous pratiquons avec les collectivités locales dans la définition des besoins, le montage technique et le lancement d’appels d’offres. Dans cette perspective : la communication et la pédagogie jouent un rôle central à cette étape. Le changement doit être porté par des membres de la direction générale et l’encadrement. Destiné en premier lieu aux conducteurs autosoliste, le plan de mobilité concerne aussi les différents services de l’entreprise, rouages de la conduite du changement.

Enfin, la cinquième étape consiste à déposer le projet de Plan de Mobilité auprès de l’Autorité Organisatrice des Mobilités (AOM) et réaliser le suivi de la mise en place. Au bout de quelques mois, puis de six ou 12 mois un premier bilan est tiré permettant des ajustements. Les bonnes questions sont alors à se poser : ces moyens sont-ils utilisés, à quelle fréquence, par quels publics ?