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Véhicules électriques


Une des solutions mises en avant par l’Union Européenne dans son plan pour devenir climatiquement neutre en 2050 et limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, est une mobilité propre, sûre et connectée dont le symbole est la voiture électrique.

 

40000 véhicules électriques ont été immatriculés en France en 2019 et ce chiffre atteindra 100 000 unités pour l’année 2020 dont 30% pour le modèle Zoe de la marque Renault.

 

Pour construire un véhicule électrique, les émissions de gaz à effet de serre sont estimées à 6.6 tonne équivalent CO2 alors que pour un véhicule thermique elles sont de 3.74 tonne équivalent CO2.

 

L’écart entre un véhicule thermique et un véhicule électrique vient de la batterie dont la fabrication produit à elle seule 3.04 tonne équivalent CO2 soit presque autant qu’un véhicule thermique. Pour mémoire la fabrication d’un ordinateur émet près de 2 tonne équivalent CO2 et d’un smartphone 0.5 tonne équivalent carbone.

 

Sachant que l’empreinte carbone d’un français est de 11 tonne équivalent CO2, l’achat d’un véhicule en représente entre 34% à 60%.

 

Pour rouler le véhicule thermique produit 105.6 gramme équivalent CO2 contre 1.56 g gramme (en France) équivalent pour le véhicule électrique compte tenu la production et la distribution de carburant ou d’électricité.

 

Pour être plus propre qu’un véhicule thermique, un véhicule électrique doit donc être utilisé de manière plus intense avec au moins 27000 km (environ 2700 km/an).

 

Dans l’attente d’un bilan carbone plus favorable pour la fabrication des batteries, l’usage des véhicules électriques est donc réservé aux déplacements soutenus et particulièrement aux véhicules de livraison (17000 km/an) ou en autopartage (5000 km/an).

 

Lors d’un bilan carbone au niveau de l’entreprise, il peut être plus judicieux de prolonger un ancien véhicule thermique à faible kilométrage et de consommation raisonnable que de le remplacer par un véhicule électrique.


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