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Télétravail : un coup d'accélérateur pour le Plan de Mobilité


Le télétravail devient une tendance de fond dans le paysage managérial de l’entreprise. Près de 25% des salariés pratiquerait déjà le télétravail dont 6% de manière contractuelle. Tout le monde semble d’accord, salariés, encadrement, et dirigeant : télétravailler aide à mieux travailler. Mais ce nouveau mode de travail ne va pas sans défis à relever notamment au niveau managérial. Un équilibre doit être trouvé entre contrôle du travail et relation de confiance.

 

L’ordonnance du 22 septembre 2017 a donné un vrai coup de pouce au télétravail en lui donnant un statut légal qui s’applique au télétravail régulier, mais également au télétravail occasionnel.

 

Les grèves SNCF du début 2018 ont permis de se poser des questions et de le voir d'une autre manière.

 

Le télétravail est basé sur le volontariat. Il s'appuie sur un accord entre l’employeur et le salarié soit dans le cadre d’un accord collectif, soit dans le cadre d’une charte ou in fine de gré à gré pour que le travail se déroule hors des locaux de l’entreprise.

 

Parmi les raisons qui poussent au télétravail, la réduction des durées de déplacement domicile-travail est généralement la première après l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle, et avant la souplesse des horaires.

 

Des conditions de passage en télétravail peuvent être également mises en place en cas d’épisode de pollution de l’air, de grève des transports en commun ou d’épisodes météorologiques (neige, tempête…).

 

Pour commencer, il faut vérifier que le type de produits ou de services vendus par la société soient compatibles avec le télétravail. Les premiers métiers ciblés sont souvent intellectuels. Ensuite, la population des salariés doit être réceptive, et il est nécessaire de voir si certains d’entre eux sont prêts à aborder cette manière de travailler et se portent volontaires au télétravail.

 

Bien évidemment, dès que la transition est effectuée, il faut changer rapidement les modes de communication et traiter indifféremment les salariés en fonction de s’ils travaillent de chez eux ou au bureau.

 


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