En 2018, le climat mondial a fait sa répétition générale : année connue la plus chaude, canicule, typhon, ouragan, volcan en éruption, tsunami… C’est encore aujourd’hui un avertissement sans frais. Depuis le début de l’ère industrielle au XIX° siècle, la température a déjà augmenté de +1 °C. Les experts du GIEC préconisent +1.5° C alors que les accords de Paris en 2015 avec 196 nations visent +2 °C.
Cet accroissement de température est la conséquence de l’effet de serre principalement dû à l’activité humaine. La combustion des énergies fossiles par les transports constitue presque 30% des émissions. Et c’est l’excès de CO² qui pointé du doigt, fait l’objet de toutes les attentions.
Les transports représentent en France 42% des émissions de gaz à effet de serre pour une consommation d’un tiers des énergies fossiles. Le secteur est très en retard sur les objectifs prévus dans la loi de transition énergétique.
Depuis 1990, il n’y a pas encore eu de baisse de la consommation d’énergie dont 92% dépendent du secteur pétrolier. Les transports restent aujourd’hui très en retard dans la réduction des gaz à effets de serre. La croissance de la population et du nombre de déplacement par jour augmente mécaniquement le volume des déplacements. Et l’effort à produire s’en trouve démultiplié pour chacun des nouveaux déplacements.
Les ménages ne disposant des marges de manœuvres financières pour être précurseurs, les entreprises de plus de 100 salariés sont mises à contribution pour initier les changements de comportement.
La sphère de l’entreprise doit permettre d’initier des changements par petits pas et qui s’inscrivent durablement. Les Plans de Mobilité que les entreprises doivent mettre en place s’inscrivent donc dans la durée et dans une révision à mener annuellement.
Le nouveau plan de mobilité imposé aux entreprises doit les amener à repenser les modes de déplacement de leurs salariés et à réfléchir à un usage différent des véhicules en proposant une variété de solutions de mobilité mutualisées et multimodales.
Reste donc à rencontrer les salariés et les inviter en fonction de son environnement personnel à se réapproprier les nouvelles pratiques de mobilité: autopartage, vélopartage, covoiturage et consorts…
